Bonheur et relations
pour les nuls (partie 1)
Depuis la nuit des temps, l’être humain est à la recherche du secret du bonheur. Cette quête s’exprime de différentes façons dépendamment de notre situation de vie. Lorsque nous vivons des situations difficiles, juste d’arrêter l’inconfort devient une source de bonheur. Lorsqu’on a faim, avoir de la nourriture fera notre bonheur, ou même, en atteignant un objectif, en réalisant un rêve, en vainquant une maladie, en ayant une promotion, etc. Mais saviez-vous que d’après les recherches, le plus grand bonheur se trouve au niveau des relations?
Mais quelle est cette quête?
À travers cette série de chroniques, « Bonheur et relations pour les nuls » nous allons faire un voyage à travers les différents niveaux de l’architecture humaine pour démystifier cette quête essentielle pour se sentir comblé et réalisé… en fait, donner un sens à notre existence. Êtes-vous prêt à entreprendre ce voyage avec moi? Allons-y!
Bonheur Niveau 1:
Les besoins physiques comme manger, boire, avoir un toit, dormir, etc. procurent une sensation de satisfaction. Nous nous sentons comblés. Ce bonheur est qualifié de Niveau 1. Peut-être vous est-il déjà arrivé d’avoir besoin d’uriner et que vous n’arriviez pas à trouver un endroit? Rappelez-vous de l’inquiétude et de l’inconfort? Et en trouvant la solution, tout le soulagement et même un état de «bonheur» s’est fait sentir d’avoir pu répondre à ce besoin!
À certains moments de notre vie, satisfaire nos besoins physiques est vraiment la plus grande source de bonheur et j’en connais quelque chose! Ayant vécu moi-même des moments où avoir un toit et de la nourriture était ma préoccupation première, j’étais loin de me poser des questions existentielles en lien avec ma route sur cette terre. À ce moment, tout ce qui importait était de trouver un toit et de nourrir mes enfants. C’était une forme de satisfaction qui semblait être le bonheur, certes, mais c’était quand même un état de survie et non de vie.
Il est important de savoir que la fonction première du cerveau est «la survie». Voilà pourquoi nous pouvons confondre le bonheur dans l’état de survie avec un état de bonheur qui est plus vaste et profond: celui de notre réalisation.
Tout en donnant de l’importance à ce niveau, nous pouvons rester piégés dans un monde de survie. Notre attention sera alors limitée et, inconsciemment, nous pouvons nous perdre sur le chemin de vie en devenant des robots ou des fonctionnaires qui courent après le bonheur!
Allons plus loin…
En développant une connaissance de l’architecture humaine, nous sommes face à une évidence; la complexité et les niveaux de profondeur de l’humain. Par exemple, la nourriture peut faire notre bonheur, une forme de satisfaction qui répond à un besoin essentiel physique. Dans cette situation, la survie de l’espèce fait notre bonheur. Mais même si nous avons l’impression de «tout avoir», il reste un fond d’insatisfaction et nous continuons notre quête du bonheur. Pourquoi? Une réflexion à faire! Poursuivons ensemble dans la prochaine chronique.
Antoinette Layoun Conférencière, auteure du best-seller Les dix clés de l’amour et fondatrice de l’Universcité Antoinette Layoun. Créatrice de l’approche Architecture Humaine (AAH) et la communication C.O.E.U.R., thérapeute spécialisée, yogacharya (maître en yoga) et Lauréate Prix du Public pour la Paix. Formatrice certifiée de l’institut HeartMath®. Elle anime plusieurs cours, ateliers ainsi que les Retraites Shanti et voyages: découvertes et mieux-être.
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