Depuis des siècles, chercheurs et universitaires s’efforcent de trouver des réponses à la question du sens de l’existence humaine. Que cherche l’homme dans la vie ? Cherche-t-il ce lien avec l’âme pour vivre en paix et être heureux?
Quand la vie semble être difficile avec ses embûches et ses obstacles et que vous avez l’impression que tout va mal, vous demandez-vous quel est le sens de la vie? Ces périodes nous amènent à réagir de différentes façons dépendamment de notre bagage et de notre histoire de vie. Parfois, nous voulons combattre, et à d’autres moments, nous voulons tout lâcher!
Nous avons de nombreuses croyances face au cerveau, par exemple qu’il est immuable, que nous ne pouvons pas nous changer. En fait, la science nous démontre que le vécu de chaque personne, tout au long de sa vie, engendre des changements continuels dans l’anatomie du cerveau. Ce qui veut dire que nous pouvons non seulement former de nouvelles habiletés particulières, mais aussi, transformer notre caractère.
Je me trouve à Boulouris, une ville sur la Côte d’Azur dans le sud de la France. Assise dehors en dessous d’une vigne de raisins blancs, je médite. Une mélodie de chants d’oiseaux m’accompagne ainsi que le parfum de différents arbres; figuiers, citronniers, cerisiers et plus. Je contemple l’abondance et savoure un moment d’intimité avec cet environnement riche et mon monde intérieur. Un moment où le temps s’arrête, la seule chose présente est cet instant !
Vos relations, votre tribu
Médiocrité ou potentialité
Quel est un des facteurs importants qui vous affectent pour atteindre vos grands objectifs de vie et votre bonheur ? Vous avez sûrement entendu le proverbe : « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es ». Les personnes autour de nous influencent de différentes façons profondes et subtiles. Certains spécialistes dans la réussite et le bonheur indiquent que nous devenons la moyenne des 5 personnes que nous fréquentons le plus souvent, la combinaison de l’attitude, la qualité de la santé et la réalisation.
Vous étiez nombreux à me communiquer votre appréciation des chroniques en lien avec la dernière série de conférences-ateliers sous le thème La boîte à outils : Guérison et bonheur. J’ai été touchée autant par ceux qui étaient présents durant ces soirées nourrissantes que par vous, chers lecteurs !
La recherche d’une relation nourrissante et constructive est ce que la majorité d’entre nous recherche. Étant donné que l’être humain est un être relationnel, il a besoin de liens profonds avec les autres. En même temps, pourquoi la relation porte-t-elle parfois un manteau de souffrance et pourquoi nos intentions semblent-elles s’évaporer devant un obstacle ?
Les perceptions embrouillent la réalité dans les relations et mène parfois au conflit.
Il est important de prendre conscience que le monde extérieur réveille des espaces de notre monde intérieur. Car ces émotions réveillées peuvent distorsionner la réalité présente.
Tournons notre regard vers nous, notre bagage, nos besoins, nos peurs et nos insatisfactions.
Plus j’harmonise mes espaces intérieurs et plus je suis « Zen » avec moi et ce que je suis, moins l’autre ou la situation devient une menace pour mon état de bien-être.
C’est fantastique que notre cerveau nous permette d’apprendre et de développer certaines aptitudes et aspects complexes, comme par exemple avoir une éducation pour un métier et même pour être fonctionnel. Il y a des apprentissages qui se font par une éducation formelle et d’autres que nous développons par l’exemple de ce que nous observons et de ce que nous vivons.
Saviez-vous que nous avons besoin de la relation ? Oui, c’est un besoin essentiel chez l’être humain. Des études réalisées dans un orphelinat ont prouvés cette hypothèse ! Ils ont séparés des nourrissons en deux groupes : le premier groupe recevait seulement les soins pour répondre aux besoins physiques et l’autre groupe a reçu des caresses, des mots d’amour et de la tendresse en plus des soins physiques. Le résultat fut fort étonnant ! Ils ont observé une déficience dans le développement des enfants du premier groupe, sans affection ni relation, en plus d’un état de santé plus précaire que celui des enfants du second groupe, qui avaient été cajolés. Alors, nous pouvons conclure que la relation contribue à notre équilibre physique et psychique. Nous sommes des êtres relationnels. Quels sont ces besoins psychiques ?