Noël, Renaitre à sa lumière … Suivre son étoile!

Noël… Suivre son étoile
Renaître à sa lumière!

Noël et les vacances sont de retour – cette période de l’année bien remplie, avec des projets de rencontres entre amis et la famille, l’achat des cadeaux et la préparation de repas spéciaux pour le plaisir des proches.

Ce passage de l’année est censé être une période heureuse : cela nous inspire à faire des choix et à nous éloigner de la routine quotidienne pour se concentrer sur la famille et les êtres qui nous sont chers. Cela évoque également des rassemblements dans la joie, des moments de détente au coin du feu, de cuisiner les recettes de la saison, de donner et d’aider aux gens dans le besoin.

En même temps, cette période peut aussi engendrer son lot de stress: que ce soit de vivre de la culpabilité en faisant ses choix, de se sentir seul ou à part des autres, s’obliger à avoir l’air heureux et joyeux, s’épuiser sous un emploi du temps trop chargé, s’inquiéter d’avoir à faire des dépenses supplémentaires, et parfois même d’avoir à gérer des drames ou des conflits familiaux imprévisibles.

Il peut être ainsi facile de se laisser prendre par les obligations et le stress que cette période de l’année apporte, et de perdre de vue l’essence même de ce que représente la fête de Noël. Afin de retrouver en nous le véritable sens de cette période de l’année, je vous invite à faire avec moi un voyage dans le temps pour aller revisiter une partie de l’histoire de l’Humanité.

L’origine de Noël

Noël, qui vient du latin « Natalis (dies)« , signifie le « jour natal » et représentait à l’origine l’anniversaire de la naissance du « Sol Invictus », le Soleil Invaincu.

Visitons un peu plus loin l’histoire de cette fête. Dans l’Antiquité, Noël est un événement « païen » : c’est la fête du Soleil que les Romains, ainsi que de très nombreuses et importantes civilisations, avaient pour habitude de fêter le 24 décembre, juste après le solstice d’hiver. Dans les traditions païennes, ce passage des ténèbres à la lumière était l’occasion d’une grande fête « Yule ». Depuis la création du calendrier grégorien (1582), le solstice d’hiver, dans l’hémisphère nord, tombe le 20, le 21, le 22 ou le 23 décembre.

Le solstice d’hiver, qui marque la première journée de l’hiver et la nuit la plus longue de l’année, annonce par conséquent la naissance du nouveau Soleil qui illuminera la Terre pour la prochaine année. C’est la célébration de la Lumière qui ne fait qu’augmenter depuis Yule. Chez les Romains, cette fête correspond au jour où les Vestales renouvelaient le feu sacré de leur temple.

Cette célébration souligne également la naissance de plusieurs déités de la période préchrétienne, notamment Dionysos, Attis et Woden. Sur le plan du christianisme, la naissance du Christ correspond aussi à cette période.

Prière Païenne : Appel à la lumière

Nous honorons le Dieu Soleil,
En ce jour de sa renaissance,
Brille sur nous,
Réchauffe-nous de tes rayons.
Vois ces feux de joies allumés en ton honneur.
Reviens de ton long séjour loin de nous,
Reviens vers nous,
Nous t’implorons,
Réchauffe-nous.

Comment cette fête de passage devint-elle chrétienne ?

L’histoire nous apprend que l’origine de cette fête spirituelle célébrée durant la nuit du solstice d’hiver (soit entre le 20 et le 23 décembre) se retrouve sous différentes formes dans plusieurs traditions : Yule (iulka, yölka, елка) chez les Slaves; Saturnalia dans l’Antiquité romaine et Hanoukka chez les Juifs.

Des rituels issus de ces époques lointaines nous ont été transmis. Par exemple, dans la tradition slave, on honore d’abord un arbre de « Noël » (елка) garni de fruits et de décorations : les « dieux » pourront ainsi accorder un été fructueux.

Dès le coucher du soleil, de grands feux sont allumés avec du bois conservé toute l’année. La « bûche » qui brûle toute la nuit est la représentation de la réincarnation du Dieu au sein du feu sacré de la Déesse. Et lorsque l’aube revient, c’est l’occasion d’une méditation. S’ensuivent alors de grandes réjouissances au cours d’une fête qui peut durer plusieurs jours. On participe à un festin rituel au cours duquel on peut servir du chevreuil, de l’oie, du gâteau aux fruits secs et des poudings, des noix, du vin épicé et du cidre chaud.

Le réveillon de Noël

Cette coutume du « réveillon de Noël » persiste. Par exemple, la civilisation judéo-chrétienne s’est adaptée à ce culte païen en y intégrant ses plus importantes célébrations fixées d’après le calendrier Solaire. Ainsi, ce n’est pas du tout un hasard si la naissance du Christ est fêtée au solstice d’hiver.

C’est le pape Libère qui, en 354, aurait fixé au 25 décembre la naissance de Jésus et, afin de promouvoir l’essor du christianisme, codifié les premières célébrations en assimilant les fêtes populaires et païennes célébrées autour du solstice d’hiver. Avant la décision de ce pape, les chrétiens fêtaient la naissance du Christ le 6 janvier, soit le même jour que l’Épiphanie (fête des Rois Mages). Plus tard, avec l’essor du christianisme, les célébrations de la fête de Noël dureront une douzaine de jours.

…. Et les rois mages suivent l’étoile

Voyons maintenant comment l’histoire de la naissance de Jésus a été inspirée. Toujours dans les traditions païennes, le concept de l’ombre et de la lumière débute avec le passage de Halloween, l’année étant perçue comme une longue bataille entre ces deux pôles. Le « Roi du houx » (Holly King) ou le « Seigneur des Ténèbres » (Lord of Darkness) y représentent la mort et la noirceur depuis Halloween, tandis que le « Roi chêne » (Oak King) ou le Seigneur de la Lumière (Lord of Light) représentent la vie et le recommencement.  Et comme le « Roi chêne » a gagné cette bataille, les jours redeviennent plus longs.

Durant cette période de transition, nous cherchons la renaissance de la lumière… Dans la tradition païenne, c’est le temps où l’on honore la Déesse pour avoir donné naissance au soleil une fois de plus. Dans la tradition chrétienne, cette déesse est représentée par Marie, mère de Jésus. Noël, c’est à l’origine la fête du soleil : rendons gloire au Soleil qui nous donne chaque jour la lumière, et sans lequel nous ne pouvons vivre !

Et nous aussi… suivons notre étoile!

Durant cette période de Noël, prenons nous aussi, tout comme les rois mages, un moment pour marcher dans l’ombre en ayant la foi d’être guidé vers la lumière! Soyons dans cet esprit « saint » de retrouver ou d’habiter notre lumière. Peu importe que l’on vive de la joie ou de la tristesse, de l’espoir ou du découragement, il y a toujours une vérité qui existe et c’est au fond de l’ombre que nous pouvons retrouver la lumière.

Depuis la nuit des temps, le cycle de la terre nous aligne pour respecter et vivre les différents cycles de la vie en nous et autour de nous. La naissance de Jésus nous enseigne également le sens de ce cycle :… il y a un temps pour tout!

Et maintenant, avec ce passage de la période de Noël qui s’amène, continuons à croire en notre lumière et à la propager sur la terre, tout autour de nous. Symboliquement, la naissance de Jésus est là pour nous donner ce sens et cette sagesse. Célébrons ensemble la naissance de la lumière en chacun de nous et surtout… surtout, partagez la bonne nouvelle autour de vous à l’occasion de ce passage vers la nouvelle Année…

Que l’amour, la paix et la lumière continuent de vous nourrir dans votre cœur
et dans tous les espaces de votre vie!

 

Joyeux Noël et une merveilleuse traversée de la lumière!
Antoinette

 

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C’est toujours un plaisir de vous lire!

 


Antoinette AuteureAntoinette Layoun Conférencière, auteure du best-seller Les dix clés de l’amour et fondatrice de l’Universcité Antoinette Layoun. Créatrice de l’approche Architecture Humaine (AAH) et la communication C.O.E.U.R., thérapeute spécialisée, yogacharya (maître en yoga) et Lauréate Prix du Public pour la Paix. Formatrice certifiée de l’institut HeartMath®. Elle anime plusieurs cours, ateliers ainsi que les Retraites Shanti et voyages: découvertes et mieux-être.
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